Citations et extraits

 

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste COROT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À propos de l’ « Imitation de Jésus-Christ » :

 

« C’est mon bréviaire. »

 

Jean-Baptiste COROT.

 

Recueilli dans Les créateurs et le sacré,

par Camille Bourniquel et

Jean Guichard-Meili,

Cerf, 1956.

 

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Un jour qu’il était allé faire une étude en plaine avec Emmanuel Damoye, le paysage qui se déroulait devant eux avait une telle splendeur, sous les feux irisés d’un soleil couchant, que Damoye ne put retenir un cri d’admiration.

– « Oui, c’est beau le paysage, fit Corot après un instant de réflexion, mais saint Vincent de Paul est beau aussi, très beau, très beau ! »

ROGER-MILÈS, Corot, 1891.

 

Recueilli dans Les créateurs et le sacré,

par Camille Bourniquel et

Jean Guichard-Meili,

Cerf, 1956.

 

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Le dimanche, toute besogne cessante, il faisait toilette et assistait à la grand-messe. La simplicité de son cœur s’accommodait de la religion de nos pères, dont le merveilleux plaisait au poète. Il n’était pas rare de trouver sous sa plume des expressions comme celle-ci : « Si je fais quelque chose de bon, c’est que le Seigneur aura envoyé un petit ange. »

 

MOREAU-NÉLATON, Histoire de Corot

et de ses œuvres, H. Floury, 1905.

 

Recueilli dans Les créateurs et le sacré,

par Camille Bourniquel et

Jean Guichard-Meili,

Cerf, 1956.

 

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« Courage ! et mettons de tout ça dans la peinture », écrivait-il, à propos d’une souffrance supportée chrétiennement comme une épreuve.

Jean-Baptiste COROT, Lettre à Auguin, 6 janvier 1875.

 

Cité par Maurice DENIS, Théories, 4e éd., p. 217.

 

Recueilli dans Les créateurs et le sacré,

par Camille Bourniquel et

Jean Guichard-Meili,

Cerf, 1956.

 

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« Je prie le Bon Dieu qu’il me fasse la grâce de voir la nature avec la candeur d’un enfant. »

 

Jean-Baptiste COROT.

 

Rapporté par Maurice DENIS,

Histoire de l’Art Religieux.

 

Recueilli dans Les créateurs et le sacré,

par Camille Bourniquel et

Jean Guichard-Meili,

Cerf, 1956.

 

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Son mot le matin de sa mort, devant les aliments qu’on lui offrait : « C’est inutile, aujourd’hui le père Corot déjeune là-haut. »

 

ROGER-MILÈS, Corot, 1891.

 

Recueilli dans Les créateurs et le sacré,

par Camille Bourniquel et

Jean Guichard-Meili,

Cerf, 1956.

 

 

 

 

 

 

 

 

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