Citations et extraits

 

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

 

 Georges Haldas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Citations extraites de

Le maintenant de toujours, Carnets 1995,

Éditions l’Âge d’Homme, 1997.

 

 

La Voie, qui passe tantôt par le désert, tantôt par des régions luxuriantes, doit rester la Voie. Ni se perdre dans le désert, ni s’attarder dans les régions luxuriantes.

 

Qui est en relation avec l’invisible n’en découvre que mieux la richesse du visible.

 

Juste de dire : « un fou de Dieu ». Absurde : « un sage de Dieu ». Le langage ordinaire, à lui seul, souvent met tout en place.

 

Plus grande est l’adversité, plus le cœur doit s’ouvrir.

 

Cette volonté de dépasser le moi, qui est une manière encore de s’en préoccuper.

 

Orphée enchante. Le Christ guérit.

 

Signe de progrès intérieur : passer de la lucidité à la clairvoyance. La première étant affaire de tête. La seconde, de cœur.

 

Une parole porteuse de vie sera toujours juste.

 

C’est quand le bois brûle qu’il dégage chaleur et lumière. Pour nous de même.

 

La plus grande souffrance est d’aimer. Qui est, en même temps, le plus grand bonheur.

 

Toute critique d’autrui, dans une conversation, cache en fait une secrète et sotte valorisation de soi-même. D’où le côté déplaisant – si juste soient-elles – de ces critiques.

 

On ne dénonce, en fait, chez autrui que ce qu’on porte secrètement en soi-même.

 

Bernanos avait raison : la voie dite « spirituelle » est un calvaire. Dès que la souffrance entre en jeu, les théories s’effacent.

 

La plus grande souffrance est de voir que la vérité, en sa splendeur, n’est quasi pas perçue en ce monde. Sauf par quelques-uns. Et que nous vivons réellement à cet égard – en dépit du soleil extérieur – dans un régime d’opacité et de ténèbres.

 

 

 

 

 

 

 

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