Le patriarche de l’harmonie

 

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

 

Dimitar MLADENOV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon cœur frémit en présence du grand art majestueux

de Jean Sébastien Bach : patriarche de l’Harmonie !

LUDWIG VAN BEETHOVEN

 

 

DE tous les biens que possède l’homme, seule la joie peut le rendre vraiment heureux. Le bonheur « n’est rien d’autre qu’une joie durable 1 ».

L’éducation morale et religieuse ne devient possible que dans la mesure de l’aptitude humaine à se réjouir. « De tout ce qui est à préserver, c’est le cœur qu’il faut ménager le plus, car il contient les sources de la vie 2 ». L’état normal de la vie morale est, et doit être, l’état de joie... nulla potest dari tristitia concomitante idea Dei 3. Les faiblesses de la volonté ont presque toujours pour cause des troubles de la sensibilité. Tandis qu’un très grand malheur donne de nouvelles forces à une âme fière, « la tristesse constante empoisonne toutes les vertus, tous les talents et les ressorts de l’âme humaine s’usent complètement par la souffrance devenue une habitude 4 ». En conséquence, nous devons apprendre à ressentir la vérité morale et religieuse afin de nous élever de vertu en vertu jusqu’à l’héroïsme de la sainteté ; de tisser autour de nous, par la prière, le nimbe de l’immortalité et nous ouvrir ainsi, dès ici-bas, – par l’exercice de la contemplation et de l’extase, – les portes du ciel. Et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.

Climat indispensable au libre épanouissement des énergies psychiques, la joie devient elle-même vertu. En tant qu’expression consciente de la santé corporelle, elle doit être le but de toute éducation physique. « Nous devons dispenser nos premiers soins au corps, avant même qu’à l’âme... et développer le corps seulement en vue de l’âme 5. »

Fonction aussi de la connaissance, – la connaissance intuitive ou réflexive, immédiate ou indirecte, – la joie peut être maintenue et développée par l’éducation rationnelle et esthétique.

La musique, comme tous les arts, exprime la joie de l’homme, recueillie non pas tellement et exclusivement de l’objet, mais plutôt une joie ravie à la Création même, aux formes et aux lois de la Création, dont elle est une partie constituante. Son échelon supérieur est la joie ineffable et glorieuse du chrétien tempérant, sage, courageux, droit et charitable, pour lequel le bonheur n’est ni au dedans de lui ni en dehors, mais en Dieu : et mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur... Voilà pourquoi l’origine de tout art est de nature essentiellement religieuse, la création artistique une transposition vivante de la religion, et la musique religieuse nous projette au-delà de toute autre musique. Les forces invincibles de l’amour, de la poésie, de la philosophie et de la musique sont les piliers du temple de la foi, et l’esprit chrétien, cette loi des peuples 6, est le véritable critère de la pérennité, de la beauté, de la perfection du labeur et de la création humaine. On ne peut expliquer autrement le fait que Voltaire ne se lise presque plus, que Bayle n’est plus seulement feuilleté, malgré les immenses, solides et profondes connaissances qu’on y rencontre, que Haendel ne nous enchante plus que par ses délicieux oratorios, tandis que ses opéras – deux fois plus nombreux – sont depuis longtemps oubliés. Il y a de la religion dans chaque œuvre de génie et du génie dans toute pensée religieuse.

Tout en nous apprenant à sentir la vérité divine, la musique nous aide à atteindre ce genre de perfection où, selon le mot de Newman, nous serions prêts à sacrifier tout pour n’avoir d’autre joie que celle de servir Dieu, avec une âme tendue vers l’avènement du Christ. Et la nature, et la science, et la politique – tout nous oblige à croire en un monde meilleur, qui se construit chaque jour et dans lequel la recherche de Dieu est le seul effort utile, l’unique joie de l’homme.

C’est le mystère de cette joie ineffable que nous révèlent les Messes, les Passions et les Cantates de Bach. Homme de grande foi, il développa l’art religieux jusqu’à la perfection. La musique du bienheureux Johann Sebastian devient ainsi une religion. Par la pureté de sa conception, l’étendue de son inspiration et la sublimité des sentiments qu’elle exprime, elle nous rappelle les magnifiques cathédrales de l’Occident. Nous y voyons cette « goutte d’encre, qui, telle une rosée, fertilise chaque pensée sur laquelle elle tombe, et crée quelque chose qui fait réfléchir des milliers et peut-être des millions d’êtres pensants 7 ». Tout comme Bossuet, Bach restera, pour tous les temps, comme un phare éclairant la voie pour les générations humaines qui s’instruisent. La foi chrétienne, assise de toute vérité sans laquelle il n’y a ni connaissance, ni talent – très souvent sentimentale comme chez César Franck, parfois rationnelle et doctrinaire comme chez Vincent d’Indy –, cette même foi fut pour Bach un moyen d’apaisement intérieur et le but de toute son existence. Et lorsque nous écoutons ses Cantates, nous éprouvons la même joie sublime, nous communions aux mêmes sources de la vie, comme si, assis sur les ruines glorieuses des monts Palatins, nous entendions le son éternel des cloches qui résonne et s’étend au-dessus des collines désertes où jadis s’élevait Rome ; ou si des rives solitaires du Lido, nous percevions le carillon des cloches de Saint-Marc, dont le chant viendrait se perdre au-dessus des sables ; ou si nous contemplions les Assises avec tous leurs mystères, l’Église double et la grande légende du Moyen Âge sur le second Christ, peinte par Cimabue et Giotto ; enfin, comme si nous savourions le long et caressant regard des filles de Pietro Perugini.

Impuissant à résister à l’attrait d’un chœur, d’un orgue, de la musique et de l’église, Bach abandonna la situation brillante qu’il occupait au Palais de Koëten (1723) pour accepter l’emploi de « cantor » au collège de Saint-Thomas à Leipzig. C’est là qu’il écrivit ses grandes Cantates et acheva ses jours, satisfait et joyeux, malgré les nombreux déboires de sa situation : il y relevait du recteur du Collège, du Conseil Municipal et du Conseil d’Administration Paroissial et devait y instruire des élèves frustes et indisciplinés ; l’orchestre souvent ne dépassait pas dix-huit à vingt instruments, tandis que les seize chanteurs de la chorale lui étaient une dure épreuve à cause de leur manque d’aptitude et d’habileté. Dans l’histoire de la musique, nous ne connaissons encore que César Franck, « le bon père Franck », qui travailla toute sa vie comme Bach, replié sur lui-même dans sa petite vie quotidienne, humble, fuyant le monde et la gloire, toujours satisfait de son sort, et qui ne laissa jamais entendre la moindre plainte. À l’instar des âmes platoniques, celle de Bach s’était toujours éclairée par elle-même.

Mais outre la volonté de croire, will to believe 8, beaucoup d’autres vertus enrichissent et embellissent les hymnes de ce géant de la musique.

Les morts parlent... avec leur aide nous écrivons l’histoire de la civilisation humaine... leur voix emplit le cœur de Bach d’admiration et de vénération. C’est pourquoi, à l’opposé de Liszt et de Wagner, il ne s’abandonne pas entièrement à l’avenir, mais plutôt comme Mendelssohn et Brahms, il se retourne avec nostalgie vers le passé. Mis à part l’intérêt qu’il portait à l’orgue, son premier souci fut de monter une riche bibliothèque. Et c’est avec une tendre sollicitude que, durant toute sa vie, il recopia les œuvres des grands maîtres, qu’il surpassa tous, les ayant su respecter. « Les grands morts désirent être honorés par les imitations 9. » En une seule nuit, dans le secret, à la lueur de la lune, il réussit à copier le livre entier des morceaux pour piano de Froberger, Kerl et Pachelbel. À Celle, il visita le palais où la musique française était en faveur, et particulièrement celle de Couperin. Alors qu’il occupait le poste d’organiste au Palais de Weimar, il avait étudié les maîtres italiens, et tout spécialement Vivaldi.

Il portait le même respect et le même amour à ses contemporains renommés. Pendant les vacances il allait souvent à Hambourg pour y écouter le fameux organiste Reinken. Il considérait comme une grande infortune de n’avoir saisi l’occasion de faire connaissance avec Haendel dont il appréciait tant le génie et le talent.

Ses œuvres mémorables, Bach les écrivit au sein de sa famille, entouré de ses vingt enfants. Réfutant ainsi, pour sa part, les opinions exprimées par Lord Bacon 10, Balzac 11 et Darwin 12, la famille ne l’empêchait point de porter dans son cœur les nations, les sciences et les lois. Car, loin d’être seulement une partie de son monde extérieur, de toits et de cheminées, elle était plutôt la place sacrée, le temple des Vestales, le sanctuaire du Foyer, gardé par les dieux domestiques. Il fut l’un des rares génies qui préparaient les destins de l’art musical dans le cercle de la famille. C’est là que toute la semaine, il travaillait, soit à corriger et à rectifier quelque chose de déjà écrit, soit à composer du nouveau afin de préparer le dimanche suivant. Et dès qu’il achevait son ouvrage, il le reléguait dans ses papiers, sans avoir même l’idée de le publier. Il n’y a guère de chefs-d’œuvre qui furent créés et réalisés de façon aussi naïve et spontanée que ceux-là. C’est que Bach ignorait tout des sentiments étrangers au divin ou à son foyer.

Sous la poussée du quotidien, avec, en lui, la haute conscience de l’éternel, il réussit néanmoins à sauvegarder sa liberté. Incompatible avec la faiblesse 13, elle exige de l’homme des preuves de force de volonté, mais c’est cela justement qui le caractérise comme tel et devant lequel la sagesse antique s’inclinait avec admiration ; justum ac tenacem propositi virum. En 1705, il obtient, comme organiste à Arnstadt, un congé spécial afin d’aller écouter Buxtehude à Lubeck. Mais là, au lieu d’un mois, il en passe quatre, à la suite de quoi il perd sa situation. Nos lois restrictives, imposées par des mesures de précaution, de prévoyance et même de contrainte, contribuent, sans doute, à limiter le mal dans le monde, mais elles enlèvent, hélas, et très souvent, à cette beauté des grandes œuvres de justice, engendrées par les seules lois inscrites dans le cœur. Au-dessus des lois positives, cependant, souvent sacrées pour nous, ne voyons-nous pas surgir les images de Desdémone, d’Oreste, de Timoléon, de Caton, d’Épaminond et de David dont les mensonges, les trahisons, les meurtres et les suicides... les parjures et les blasphèmes, – si sévèrement condamnés par la médiocrité humaine, – sont compris et pardonnés uniquement par la flamme divine du cœur humain ?

Mais la pression extérieure des circonstances et des hommes, loin d’épuiser les forces spirituelles de Bach, ou même de les entamer, les exaltait, au contraire, et tous les dimanches, son église retentissait d’hymnes à Dieu, chaque fois plus magnifiques et plus puissants. Son unique réponse à la souffrance, et sa seule préoccupation, était la pureté de sa vie morale. Ceci illustre justement l’un des cas de la loi de réversibilité. « Lorsque le malheur arrive, conseille Stendhal, il n’y a qu’un moyen de lui casser la pointe, c’est de lui opposer le plus vif courage. L’âme jouit de sa force, et la regarde, au lieu de regarder le malheur et d’en sentir amèrement tous les détails. » Spinoza enseigne mêmement : Cum mens se ipsam suam que agendi potentiam contemplatur, laetatur, et eo magis quo se suam que agendi potentiam distinctius imaginatur 14.

 

 

 

 

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La langue que l’homme emploie pour parler de telles vertus est austère, certes, retenue, mais riche et suffisante, amplement suffisante, pour exprimer les couleurs les plus fines et pour capter et éclairer les nuances les plus infimes de la pensée, du sentiment et du désir. Les leitmotivs de Wagner, malgré le concours du geste et de la poésie, nous paraissent pauvres en tant qu’ils rendent sensibles les mouvements de l’âme déjà formés, alors que l’expression figurative de Bach capte ces mêmes mouvements au moment même de leur surgissement. La langue puise ses avantages dans la morale. Ce n’est pas tant dans la grammaire ou la rhétorique qu’il en est fait l’apprentissage, comme on le pense faussement. Le noble style est la langue d’un cœur sincère. À la grande âme de Bach correspond l’ampleur d’un style auguste. C’est sa sévérité justement qui donne l’immortalité à ses œuvres majestueuses. Pour un grand nombre encore, il paraît incompréhensible, superficiel, embrouillé, chargé et obscur, tout comme le considéraient nombre de ses contemporains. En réalité, pas une ombre de pesanteur n’alourdit ce style fluide : on dirait plutôt que l’esprit le transperce, et fait les tons coulants, presque immatériels. Tout comme dans les dialogues de Platon, les pensées les plus profondes s’élaborent légèrement et le lecteur les absorbe comme un agréable arôme de fleurs rares. La fugue et l’art du contrepoint, avec ses problèmes, les plus compliqués de la technique musicale, sont pour Bach la forme naturelle et adéquate pour exprimer et transmettre ses pensées les plus élevées dans lesquelles s’épanchent les doux mystères d’un tendre cœur. Rappelons-nous que la fugue, pour Beethoven, signifie la pensée stable et sainement échafaudée, la volonté qui s’affirme, le réveil de l’énergie et l’action qui s’organise. Ensemble avec le récitatif instrumental et d’autres innovations, le style sévère de la fugue devient l’une des caractéristiques essentielles du troisième et dernier moyen de composition du grand maître. Quel sens profond il donne aux sonates pour piano op. 106 et op. 110 ! Possédant beaucoup de couleur et de rythme, de force et de tendresse, d’harmonie rigoureuse et de hardiesse, le style de Bach manifeste une sensibilité particulière pour les formes harmoniques, une richesse de vie intérieure ; il reflète l’éclat des rites de l’Église et la majesté architectonique de l’école. De là l’importance de la polyphonie de Bach et l’enchantement qui s’empare de tous les connaisseurs en musique, ainsi que des amateurs qui s’adonnent aux impressions de l’ouïe et du cœur. « Une œuvre artistique, quelle qu’elle soit, existe et subsiste à deux conditions : premièrement, qu’elle plaise aux masses et deuxièmement, qu’elle plaise aux connaisseurs 15. Sa longue phrase mélodique, qui peut parfois constituer un morceau en soi, est celle-là même qui servit plus tard à Chopin, à Franck et à Wagner.

Il ne s’est pas élevé de prière plus belle et plus inspirée vers Dieu que celle de la Messe en Si mineur dont la comparaison avec l’expression tonale de la cathédrale de Cologne nous paraît comme l’image insuffisante d’une idée apparente et visible. Comme des soleils éternels, les tons des messes palestriniennes brillent toujours dans nos cœurs. Dans son œuvre « la plus parfaite », sa Messe en Ré majeur, Beethoven nous représente l’homme frémissant devant la pensée religieuse. Mais dans la gravide Messe de Bach, c’est la voix du Christ même, le Verbe Divin qui descend vers nous. Tout au long des pages épiques, dramatiques et lyriques des Passions incomparables, nous assistons à l’histoire pénétrante des souffrances du Christ. Ses Chorals pour orgue, avec leur mélodie lente et large, sont de grandioses poèmes religieux, dont les variations servent à commenter descriptivement et psychologiquement les idées pieuses, réveillées par les textes inscrits dans l’âme du croyant. De tous les compositeurs modernes, il n’y a que Bruckner qui ait réussi, dans sa troisième Symphonie, à relier le choral et la danse, comme l’avait fait Bach dans Alle Menschen müssen sterben, en décrivant le Ciel et le Paradis. Christum wir sollen loben schon est l’image musicale de Noël, qui ne peut être comparée qu’avec La Veille de Noël du Corrège. Les Cantates nous rappellent Les Réflexions chrétiennes de Malebranche et les Lettres spirituelles de Fénelon. Quelles pages magnifiques et combien dramatiques et majestueuses dans son Clavecin bien tempéré, – cette œuvre qui, ensemble avec les Sonates de Beethoven, constitue la Bible de tout pianiste !

Avec les Trente Variations sur une Sarabande, écrites pour son élève Goldberg, Bach a atteint, dans la musique profane, les mêmes hauteurs qu’il avait réussi à conquérir dans sa musique religieuse. Avec leur expression la plus directe, les Variations – l’une des plus pures révélations du style polyphonique – ne cessent d’émouvoir passionnément l’âme de tous ceux qui ont conservé le goût des simples formes diatoniques de la musique ancienne.

La joie et la tristesse s’y succèdent avec la netteté d’un ordre impératif dans lequel le monde et la pensée s’étalent comme dans un mouvement mesuré de vagues ; si on suit le thème qui se pose et se déploie pour revenir à lui-même, c’est comme si on pénétrait dans le mystère même des évènements transcendants ; on dirait que devant nous se dévoile l’Idée annoncée par les philosophes, qui d’abord se dessaisit dans un autre lui-même, puis le dépasse et monte de là graduellement en s’incarnant d’innombrables manières jusqu’à ce qu’elle revienne de son existence extérieure pour reprendre sa substance, persévérante, accomplie, consciente.

Bach fut l’homme d’un seul livre : la Bible ; il ne vécut et ne créa que pour la gloire de Dieu : Non nobis, Domine, non nobis sed nomini tuo da gloriam. Sa vie pure, simple et héroïque est un véritable livre ouvert à l’éducation de l’âme populaire et une source intarissable et continuelle de joie – de joie plutôt sévère que radieuse, mais toujours profonde et limpide, pour tout homme qui cherche le véritable bonheur en ce monde et exultare cum tremore didici 16.

La mort du vieux maître passa inaperçue et son nom sombra dans l’oubli pendant une cinquantaine d’années. Et s’il y a beaucoup de gens qui apprécient aujourd’hui la poussière de ses œuvres récemment dorée, il en reste encore, quoique peu nombreux, qui estiment à sa juste valeur, l’or pur dissimulé sous la poussière. Trente-neuf ans après la mort du Géant, Mozart, de passage à Leipzig, assista un jour à une cérémonie à l’école Saint-Thomas, où se jouait la musique de Bach. Étonné et enchanté, il s’écria : « Enfin, j’entends quelque chose de neuf et j’apprends quelque chose ! » C’est depuis lors qu’un véritable culte s’est voué à l’œuvre du plus grand des compositeurs et du plus puissant des virtuoses de l’orgue, de tous les temps et de toutes les générations. Son regard toujours dirigé vers le ciel est l’expression la plus pure des grands élans de l’âme humaine.

 

            Os homini sublime dedit : cœlumque tueri

            Jussit, et erectos ad sidera tollere vultus 17.

 

 

 

Dr Dimitar MLADENOV,

Musica Perennis, Beauchemin, 1958.

 

 

 

 

L’original en langue bulgare de cette traduction est conservé depuis 1926 à Eisenach, dans la Maison-Musée de Bach, à la demande de la Nouvelle Société Bach de Leipzig.

 

 

 

 

 

 

 

 


1 Leibniz, Nouveaux Essais, I, II, 3. 

2 Les Paraboles, ch. 4, p. 28. 

3 Spinoza, Éthique, part. V, ch. XVIII, Preuve. 

4 Mme de Staël, De l’Allemagne. 

5 Aristote, Politique, IV, XIII, 23. 

6 Les hommes d’État reconnaissent la nécessité de l’esprit chrétien non pas seulement pour les juges et les médecins, mais aussi pour les chefs politiques des peuples. Ainsi à la première séance de la Conférence chrétienne de Stockholm, en 1925, James Ramsay McDonald avait dit : « La situation du monde invoque l’esprit chrétien non seulement pour juger et guérir le passé, mais aussi pour conduire vers l’avenir. » 

7 Byron. 

8 W. James. 

9 Tacite. 

10 Dans Expérience. 

11 Dans Le Curé de Tours. 

12 Dans L’origine de l’homme. 

13 Vauvenargues. 

14 Spinoza, Éthique, p. III, par. 53. 

15 A. de Musset, Salon, 1836. 

16 Saint Augustin, Confessions, livre VII, ch. xxi. 

17 Ovide.

 

 

 

 

 

 

 

 

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