Louis Tiercelin

(1849-1915)

 

Notice biographique extraite de :

Gérard WALCH, Anthologie des poètes français contemporains, 1924.

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE. Poésie : Les Asphodèles (1873) ; – L’Oasis (1880) ; – Primevère, poème (1881) ; – Les Anniversaires (1887) ; – La Mort de Brizeux, poème (1888) ; – Les Jongleurs de Kermartin, poème ; – Dans la boutique, poème ; – Les Cloches (1892) ; – Yvonne ana Du, poème ; – Le Livre blanc ; – Sur la harpe (1897) ; – La Bretagne qui chante (1903) ; – Le Parnasse Breton Contemporain, en collaboration avec J.-Guy Ropartz (1889) ; – Sous les Brumes de Bretagne, poèmes ; – La Chanson des vieilles Choses. – Théâtre : L’Occasion fait le larron, comédie en un acte, en vers (théâtre de Rennes, 1867) ; – L’habit ne fait pas le moine, comédie en deux actes, en vers (théâtre de Rennes, 1868) ; – Marguerite d’Écosse, poème dramatique en un acte, musique de J.-Guy Ropartz (Théâtre d’application) ; – Les Noces du croque-mort, comédie en un acte, en vers ; – L’Heure du chocolat, proverbe en un acte (salle Herz) ; – Un Voyage de noces, drame en quatre actes, en vers (Odéon, 1880) ; – Stances à Corneille (Comédie française) ; – Le Voisin de gauche, comédie en un acte (salle Herz) ; – Corneille et Rotrou, comédie en un acte, en vers (Odéon, 1884) ; – Le Rire de Molière, à-propos en un acte, en vers (Comédie française, 1888) ; – Fethlène, drame lyrique en un acte, musique de J.-Guy Ropartz ; – Pêcheur d’Islande, pièce en cinq actes et huit tableaux, en collaboration avec Pierre Loti, musique de J.-Guy Ropartz (Grand-Théâtre) ; – Le Grand Ferré, oratorio en trois parties, en collaboration avec Lionel Bonnemère, musique de D.-F. Planchet (1891) ; – Une Soirée à l’hôtel de Bourgogne, comédie en deux actes, en vers (théâtre de Rennes, 1892) ; – Mudarra, drame lyrique en quatre actes, en collaboration avec Lionel Bonnemère, musique de F. Le Borne (Opéra royal, Berlin) ; – Trois Drames en vers : Kéruzel (théâtre des Poètes), Le Cœur sanglant, Le Cilice (1894) ; – L’Abbé Corneille, comédie en un acte, en vers (Comédie française, 1895) ; À l’épreuve, opéra-comique en un acte, musique de Louis Barras (casino de Saint-Malo, 1896) ; – Le Diable couturier, opéra-comique en un acte, musique de J.-Guy Ropartz (Théâtre d’application) ; – La Tulipe noire, opéra-comique en un acte, en collaboration avec Lionel Bonnemère, musique de Louis Barras (théâtre d’Angers) ; Le Sacrement de Judas, drame en un acte (théâtre du Grand- Guignol), joué à Londres au Comedy-Theatre par Forbes Robertson, en Amérique par Kyrle Bellew ; – Le Secret de Molière, comédie en un acte, en vers (Odéon) ;. – Ar Mor, poème (Comédie française). – Prose : Amourettes, nouvelles ; – La Comtesse Gendelettre, roman ; – La Bretagne qui croit, pardons et pèlerinages en Bretagne (1894) ; – Bretons de Lettres (1906) ; – La Catalane, drame lyrique en quatre actes (1907).

Louis Tiercelin, né à Rennes en 1849, mort à Paramé le 2 juin 1915, débuta dans le poésie par deux comédies : L’Occasion fait le larron et L’Habit ne fait pas le moine, représentées, en 1867 et en 1868, à Rennes. Quelques mots de Leconte de Lisle lui indiquèrent la voie qu’il avait à prendre, et ce fut José-Maria de Heredia qui lui apprit à faire le vers.

Son premier volume de vers, Les Asphodèles (1873), était une œuvre éclose dans l’atmosphère très catholique de l’ancienne famille bretonne à laquelle appartenait le poète. Elle était comme le pur reflet de ses impressions premières. Dans ce recueil, comme dans ceux qui suivirent, Louis Tiercelin se montra un poète profondément idéaliste et très tendre. Il avait perdu bien des illusions, mais il s’était rapproché davantage de la vérité de la vie. Il a de sublimes paroles de consolation pour ceux qui souffrent. Par quelles épreuves a dû passer ce cœur généreux pour répandre ainsi l’aumône de pitié !

Louis Tiercelin a publié Le Parnasse Breton et fondé la revue L’Hermine (octobre 1889). Il a été le promoteur du magnifique mouvement poétique breton de ces trente dernières années.

 

 

 

 

 

 

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