Les ténèbres

 

 

Tandis qu’au loin la nuit étend son voile sombre,

Que toute voix se tait dans l’épaisseur de l’ombre,

Je veille et cherche en vain d’un regard soucieux,

              Une étoile qui brille aux cieux.

 

Vienne, vienne bientôt le sourire de l’aube !

Profonde obscurité, fuis devant sa lueur.....

Qu’à ta clarté, mon Dieu, de même se dérobe

              L’ombre épaisse où languit mon cœur.

 

 

 

Joseph BEUF, Premières fleurs, 1860.

 

 

 

 

 

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