Les étoiles

 

 

Par les soirs somnolents d’été, lorsque l’azur

A bruni ses derniers reflets d’or ou d’opale,

Chaque étoile, à son rang, dans le ciel vaste et pur

Arrive, et lentement suspend son flambeau pâle.

 

Bientôt leurs légions se pressent ; d’un vol sûr

Toutes vont déployant leur splendeur virginale

Et, sous leurs diamants de feu, l’éther obscur

Brille comme un manteau de reine orientale.

 

Étoiles, qui donnez à l’espace des fleurs,

Des sourires aux nuits, des hymnes au silence,

Et des rayons à l’ombre et du calme à nos pleurs ;

 

Quand vous montez, la paix pour mon âme commence,

Car je crois, devinant vos mystiques lueurs,

Dans vos yeux d’infini lire l’Amour immense.

 

 

 

Louis DANTIN.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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