Quand nous aurons quelque étincelle...

 

 

Mon Dieu ! Quand aurons-nous quelque étincelle, quelque degré de votre amour ? Quelle tristesse de s’en trouver si loin et si près d’une autre chose !

 

Je me jette aux pieds de Jésus-Christ et m’abandonne à lui, et pour les coulpes et pour les peines, me trouvant très digne de toutes les peines qu’Il voudra me faire souffrir, trop heureuse mille fois s’il ne me rejette point du nombre de ses enfants.

 

Pour la communion, c’est la grande affaire. Je dis bien sincèrement : Domine, non sum dignus. Et je suis abîmée dans cette vérité.

 

Voici ma prière présentement : « Mon Dieu, faites-moi la grâce de n’aimer que les biens que le temps amène et qu’il ne peut ôter ! »

 

C’est la prière des vrais chrétiens, c’est ce que l’Église demande. Il n’y que l’éternité que le temps amène et ne peut ôter.

 

 

Madame de SÉVIGNÉ, Correspondance.

 

 

 

 

 

 

 

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