Les conseils des temps passés

 

LÉGENDE BASQUE

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

Arturo CAMPION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faisait nuit. Dans ce jour même une loi dure, préjudiciable et injuste avait enlevé aux Basques l’honneur et le bonheur. Appuyé sur le balcon de la maison, je regardais l’âpre plaine de Castille. Les larmes me baignaient le visage, et mon pauvre cœur transpercé par l’épée aiguë de la douleur, manifestait sa vive colère par des cris et des soupirs. Ah ! que la lune et les étoiles étaient belles dans le pur ciel azuré, et cependant que de soupirs, de dégoûts et de ténèbres pour la chère Euskal-Erria ! – Hélas ! – me disais-je, – aujourd’hui tout s’est perdu ; les sons du tambourin, les irrinzis des pasteurs, les petits tambours de basque des fillettes, les dulzainas des pèlerinages, le fracas des forges, se sont tus pour toujours dans les montagnes basques ! Au lieu de cela toutes les mères vous diront, quand elles verront que chaque année on leur ravit leurs fils : – Où sont maintenant les fueros ? C’est pour cela que je demande à présent : – Comment nous sauverons-nous, oh mon Dieu, nous les Basques ?

Soudain un ange vêtu de blanc, couronné de fleurs et plus brillant que le soleil, semblable à une céleste colombe, vint auprès de moi, et me dit : – Ne trembles pas ; viens avec moi ; je suis l’Ange des temps passés ; je t’enseignerai ce que tes aïeux avaient coutume de faire dans les cas embarrassés et difficiles. Veux-tu venir avec moi voir cela ?

Lui ayant répondu oui, l’ange me prit dans ses bras comme une mère le fait de son fils, et étendant ses blanches ailes il commença à voler en rasant l’immensité du ciel bleu.

Quand le rayon du soleil dore les cimes des monts, l’alouette laissant l’obscure terre, monte jusqu’au ciel à la recherche de la lumière ; nous aussi, mais plus rapides que l’alouette, nous allons arracher leur secret aux temps anciens. Je n’oublierai jamais ce que je vis, pendant que l’Ange m’élevait ! Au-dessus de ma tête le ciel étoilé, œuvre la plus belle d’un Dieu tout-puissant ; au-dessous la terre, prison de l’homme et chemin larmoyant de l’éternelle gloire. Ici, une rivière d’argent ; là, quelques monts élevés ; un peu plus loin des rocs arides, des bois épineux, des torrents d’écume, des vallées noires et beaucoup d’autres choses mêlées et confuses, et plus loin, plus loin encore, la large, tempétueuse et mouvante mer !

Après avoir volé plus de cinq heures nous descendîmes sur la terre à la façon des rayons tombant des nues. Un épais brouillard couvrait tous les lieux environnants ; mais un air subtil, pur et parfumé me disait : – Réjouis-toi : nous sommes dans l’Euskal-Erria.

L’Ange, levant ses deux mains vers le ciel, cria :

– Euskaldunas morts, réveillez-vous ; levez-vous de vos tombes ; sortez !

Aussitôt qu’il eut prononcé ces paroles le brouillard se dissipa et une plaine entourée de montagnes et de bois apparut. Voici ce que je vis alors !

Une foule de gens entourait un rouvre touffu et vigoureux ; on voyait des hommes, des femmes, des jeunes gens, des enfants, tous couverts de peaux d’animaux sauvages. Les hommes portaient l’épée cantabre suspendue à leur vêtement noir, les cheveux longs et tombants dans le dos, les pieds larges chaussés de brogues ; les femmes avaient des vêtements blancs, des nattes tombantes et les pieds déchaussés.

Un vieillard était assis à l’ombre sur les racines du rouvre. Son habit, sa houlette et ses brogues annonçaient un pâtre, mais il avait la physionomie et l’aspect d’un savant.

Devant le vieillard, un guerrier romain, entouré de beaucoup d’autres guerriers était debout. Leurs armures d’or et leurs lances brillaient. Ces hommes étrangers, avec les armes et les vêtements luxueux qu’ils portaient, paraissaient des Rois comparés aux Basques.

Le vieillard et le guerrier parlèrent longtemps en latin, et finalement l’étranger sortit un parchemin en disant : – Voici ce que dit le Seigneur du Monde et il commença à lire ce qui suit :

– « Octavius, Seigneur du Monde et Empereur de Rome, à Uchin Tamayo, Begain-Arrakill, Lekobidi, Lartaun, Zara et aux autres chefs et magnats basques, salut ! L’heure est arrivée de fermer pour toujours les portes du temple de Janus : les dieux veulent que tout le monde vive soumis aux ordres des divins Empereurs. L’Asie, l’Afrique et l’Europe portent le joug romain, mais dans les régions éloignées d’Espagne un petit peuple seul ne paye pas le tribut qu’il doit. Je suis né pour accomplir les désirs des dieux. C’est pourquoi j’ai réuni sur les côtes de Cantabrie une grande armée composée de fantassins et de cavaliers ; voulant montrer à tout le monde ma pitié, avant de commencer la guerre je vous envoie la branche d’olivier.

« Lucius Sergius, homme très diligent et savant, mon ambassadeur, vous dira comment on peut obtenir l’amitié de Rome. Je vous offre la paix, accueillez-la, Basques ! Autrement on ne verra plus dans l’Euskal-Erria que massacres et destructions épouvantables.

« Que Jupiter Capitolin garde votre vie. Portus-Victoria, ides de Mars, huitième année de notre Consulat. César Auguste, Empereur. »

– Comment, Uchin Tamayo, tu nous a réunis pour entendre ce vil message ? cria un homme robuste. Tonnerre et foudre ! Depuis que le monde est monde, moi, mes parents et mes ancêtres nous avons vécu sans joug, et je veux mourir de la même façon.

– Oui, oui, Begain-Arrakill, nous aussi, comme toi, nous voulons vivre et mourir sans joug, – crièrent les convoqués.

Uchin Tamayo après avoir fait un geste avec la main droite, dit :

– Écoutez-moi, mes frères ; je n’ai pas encore terminé. Suis-je un mauvais Basque ?

– Non, seigneur, non ; pardonnez-nous.

– J’ai parlé avec l’Ambassadeur de Rome et voici ce qu’il a dit :

« Les Basques donneront annuellement à l’Empereur huit cents jeunes gens robustes et deux cents belles jeunes filles ; comme les jeunes gens sont forts, ils formeront une partie de la Garde de l’Empereur et les jeunes filles feront le service de l’Impératrice. De sorte que les uns gardant la très-estimée vie du Maître de Rome et les autres nettoyant les immondices du palais impérial, auront – d’après ce que dit le Romain, – l’honneur le plus grand qu’il y ait sur la terre. Comment, Basques, ne vous réjouissez-vous pas de cette nouvelle ?

Alors, parmi ces gens s’éleva une rumeur indescriptible et tous commencèrent à pousser des cris, des irrinzis et des sifflements. Quand la multitude se calma, Uchin Tamayo parla ainsi :

– Écoutez, par grâce, mes frères, ce que dit le Romain : « De plus nous devons donner à l’Empereur, et annuellement aussi, six mille deniers d’argent, cinq cents bœufs, deux mille brebis, quatre cents vaches, huit cents porcs et.....

– Et la lune ou le soleil ? demanda, en colère, Begain-Arrakill.

– Il demande beaucoup plus, beaucoup plus que cela, frère, et il le demande une fois pour toutes puisque nous devons lui donner notre arbre vénérable.

– Pourquoi cet homme injuste ne nous demande-t-il pas les cœurs de nos poitrines et les entrailles de notre ventre ? dit Lekobidi.

– Hors d’ici le Romain, hors d’ici, cria l’assemblée.

– Jusqu’à présent vous aviez entendu les paroles du lion ; maintenant viennent celles du renard, bientôt celles du loup. Selon ce que dit l’Ambassadeur, après nous être placés sous la juridiction du Romain, nous serons très heureux. Aujourd’hui nous vivons dans les montagnes à la façon des sangliers, demain nous vivrons riches et puissants dans les villes ; aujourd’hui nous allons couverts de peaux, demain nous irons parés de riche soie ; aujourd’hui nous demeurons dans des cabanes, demain nous demeurerons dans des palais ; aujourd’hui nous sommes ignorants, demain, nous serons savants. Entrons donc dans cette cage d’or. Autrement, César Auguste viendra avec sa grande armée et tuant les hommes et les femmes, vendant les enfants, brûlant les chaumières et arrachant les semailles, détruira toute l’Euskal-Erria jusqu’à anéantir son nom ! Dites-moi, donc, maintenant, mes chers compagnons, ce que nous devons faire ?

– Mourir, mourir, crièrent-ils tous, en levant les mains au ciel.

Cette parole retentit comme le bruit du tonnerre ; les échos s’éveillèrent, les monts oscillèrent, les pierres se choquèrent, les bois tremblèrent et les rivières depuis les blanches Pyrénées se précipitèrent par bonds vers la mer en disant : « Mourir, mourir, Basques. »

Uchin Tamayo se levant, dit alors, en latin, au Romain : – Étranger, va-t’en d’ici et dis à ton maître qu’il peut venir chercher les jeunes gens, les jeunes filles, l’argent, les bœufs, les brebis, les porcs et les autres choses qu’il demande ; nous l’attendons avec le fer de nos montagnes entre les mains.

L’Ambassadeur de Rome, vivement irrité, se mordit les lèvres, disant :

– Nous reviendrons, malheureux ! et il s’en alla suivi de ses soldats.

Il n’est pas facile de décrire combien les Basques se réjouirent du départ des Romains. Cependant le front d’Uchin Tamayo s’assombrit.

– Chef vénérable, dis-nous quelque chose ; tous nous voulons entendre ta voix, – dit Begain-Arrakill.

– Mes enfants, – leur répondit Uchin Tamayo je ne puis, je suis agité ; la joie me suffoque et la douleur me perce le cœur. Je sais que vous êtes de bons Basques... mais c’en est fait de l’Euskall-Erria !

Le vieillard, ayant prononcé ces mots, déchira ses vêtements.

– De grâce, dis-nous quelque chose supplièrent-ils de nouveau. – Pourquoi les larmes coulent-elles de tes yeux ?

– Je pleure parce que je vois arriver la destruction de l’Euskal-Erria. Sans union il n’y a pas de force. Quoique l’ennemi du dehors soit considérable, nous en avons encore un autre chez nous. Il y a quelque temps tous les Basques étaient frères on vivait en douce paix dans nos montagnes ; aujourd’hui nous sommes ennemis comme l’eau et le feu. Et moi vieux et presque mort, je verrai la perdition de ma terre chérie, de même qu’un pâtre débile voit son troupeau détruit par le loup voleur.

– Nullement, seigneur, tant que je vivrai ; dit un vieillard très avancé eu âge sortant de la foule et allant près d’Uchin Tamayo. Il avait le corps courbé et sa longue barbe blanche lui tombait jusu’à la ceinture ; il n’y avait sûrement pas dans toute l’Euskal-Erria d’autre homme aussi vieux et aussi triste que celui-là.

– Viens, viens Zara, si tu as du cœur, – cria-t-il. En entendant ces paroles tous tremblèrent et se turent.

– Sauve-nous, oh Dieu ! se dit Uchin Tamayo.

– Zara, Zara, viens, cria de nouveauté vieillard ; Moi Lekobidi père de Lélo je veux te parler devant tout le peuple.

Alors un homme majestueux et fort, d’une trentaine d’années s’approcha et se croisant les bras, lui dit :

– Me voici ; parle, seigneur.

Quand Lekobidi vit Zara, il commença à trembler et pour ne pas tomber à terre il lui fallut s’appuyer sur la crosse 1 d’Uchin Tamayo ; mais, recouvrant peu à peu ses forces, il lui parla ainsi :

– Noirs souvenirs du passé, arrivez vite à ma pensée, non pour l’effroi de la terre, mais pour le bien de l’avenir ! Écoute-moi, Zara.

Lelo, mon fils adoré et toi, viviez en grande amitié. Une fois vous alliez tous deux à la chasse dans les montagnes d’Urbasa et une nuit vous rencontrant très fatigués et trempés par la neige, vous frappâtes aux portes du château d’Aranaz demandant l’hospitalité. Begain-Arrakill, seigneur du château commanda qu’on vous ouvrît les portes afin que vous passiez sous son toit cette froide nuit d’hiver. Quand vous entrâtes dans la cuisine, où des arbres entiers flambaient, vous reconnûtes que Begain-Arrakill était un seigneur très-riche et très-puissant parce qu’il avait là beaucoup de gens. Au milieu de ces montagnards une belle et gracieuse jeune fille plus blanche que la lune et plus douce que la neige, filait. Vous vous assîtes auprès du feu pour sécher vos vêtements et alors la jeune fille, après avoir pris un vase s’approcha de vous en disant : – Soyez les bienvenus, seigneurs et elle vous lava les pieds.

En un clin d’œil vous l’aimâtes tous deux. Amour déplorable et qui a causé tant de destructions !

Cette jeune fille nommée Usoa donna son cœur et sa main à Lélo. Alors, oui, alors, la haine et l’envie pénétrèrent dans ton âme. Avant que les fêtes du mariage fussent terminées, tu entras la nuit dans la maison de mon fils et pendant qu’il dormait, tu le tuas et lui volas son épouse. Crime épouvantable !

Lélo était alors seigneur de Biscaye pour deux ans, et la Junte te condamna à la peine de mort. Mais toi, avec l’aide de les amis et de tes parents, tu discréditas toutes les lois de la Junte. C’est depuis ce moment que sont tombés sur nous tant et tant de préjudices.

Moi, pour venger la mort de mon fils Lélo, je réunis mes serviteurs et je brûlai ta maison, j’égorgeai tes troupeaux, j’arrachai tes semailles, je coupai tes bois et finalement m’étant emparé de tes cinq frères, je les pendis devant la maison de ta mère. Action lamentable, mais plus petite que la tienne, trop grande !

En apprenant ces nouvelles, toute l’Euskal-Erria s’émut. L’Alaba, le Guipúzcoa et la moitié de la Biscaye prirent les armes en ta faveur ; j’eus pour moi l’autre moitié de la Biscaye, la Navarre et le reste des Basques.

Depuis lors, dure la guerre civile. Maudit sois-tu assassin de Lélo !

Mais non, je suis fou. De grâce pardonne-moi. Pour le bien de l’Euskal-Erria nous oublierons les jours passés. Moi aussi je t’ai causé des dommages ; pardonne-moi, de grâce, au nom de l’Euskal-Erria. Donne-moi ta main ; je veux te la baiser et s’il y reste du sang de mon fils, mes larmes le laveront. »

Et s’agenouillant Lekobidi commença à baiser la main de Zara.

Spectacle admirable ! Un père qui baise la main de l’assassin de son fils ! Tous ceux de l’Assemblée pleuraient et le ciel se couvrit de nuages pour ne pas voir cela. Zara se cacha le visage avec ses deux mains ; son cœur battait, et il soupirait, semblable au soufflet d’une forge. Bientôt il s’écria :

– Pardonnez-moi, Basques ! je suis le plus grand coupable. Mais toi, père malheureux, lève-toi de la poussière, ce n’est pas ta place, et laisse-moi te baiser les pieds.

Zara s’inclina pour se mettre la face contre terre, mais Lekobidi le relevant, l’arrêta en disant :

– Viens dans mes bras, mon fils ! Unissons-nous tous contre Rome.

Et les deux ennemis s’embrassèrent.

– Unissons-nous tous, unissons-nous tous, – s’écrièrent les convoqués remplis de joie et disant un dernier adieu aux inimitiés ils s’embrassèrent aussi.

Dans ce moment même une femme jeune et belle monta sur un rocher et commença à jouer d’une harpe d’or. – Silence, silence, dit Uchin Tamayo ; écoutons le chant de la fille d’Aitor.

– « Les loups – chanta la fille d’Aitor – les loups se réunissent dans les bois ; affamés, ils viennent à la recherche d’aliments et éveillent par leurs hurlements les échos des environs. Cette nuit, si les pâtres s’endorment, tous les troupeaux seront détruits. Mais le Seigneur de la maison, debout devant sa porte est vigilant, il ouvre l’ouïe 2 et pour tuer les loups on affile les haches et les dards sur les rochers et les quartiers de roches de Gorbea. »

« Que veulent ces hommes étrangers dans nos montagnes ? Ils viennent pulvériser notre honneur et notre liberté. Ils disent que nos jeunes filles sont belles et nos hommes vaillants ; c’est pourquoi ils veulent les mener au service du Maître du Monde. L’arbre des libertés Euskaras dit au monde : – « tu es très lâche » : – c’est pour cela qu’ils veulent le couper. Arrière Romains ! Quand Dieu fit les montagnes il ne se doutait pas que les hommes les franchiraient. »

« Ils arrivent déjà, ils arrivent déjà ! Quel buisson de lances ! On perdrait son temps à les compter ! Nous sommes peu nombreux, mais après avoir réalisé l’union, nul ne les craindra. »

« Les Romains ont le corps couvert de fer, les nôtres sont nus. Nous montons aux sommets. Déracinons ces rochers ; précipitons-les en bas du mont sur la tête des envahisseurs. Et ensuite, quand les Romains fuiront, descendons dans les plaines et enfonçons-leur nos courtes épées dans le ventre, fortement dans le ventre. »

 « Regardez, Basques ; la lune qui verse sa lumière argentée, apparaît dans le ciel bleu ; demandons au Seigneur Dieu que par le moyen de l’union il sauve l’Euskal-Erria. »

Tous s’agenouillèrent et se mirent la face contre terre et jusqu’au ciel monta une prière, semblable au murmure de la mer.

 

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Voilà ce que l’Ange me montra.

« Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

 

 

Arturo CAMPION.

 

Recueilli dans Contes espagnols,

rassemblés et traduits par

E. Contamine de Latour

et R. Foulché-Delbosc, 1889.

 

 

 

 



1 Il s’agit ici du bâton recourbé par en haut que portent les bergers.

2 Les paroles en italique sont prises dans le chant d’Altabizcar, excepté les finales de cette strophe. On raconte qu’elles furent prononcées dans un des combats de la guerre Cantabre. Comme les Romains portaient sur la poitrine une cuirasse, les Basques ne parvenaient pas à faire plier les rangs ennemis et ils commençaient à se décourager. Alors il vint à l’idée de l’un d’eux de crier « dans le ventre, fortement dans le ventre » (Zabelan, goyor Zabelan) et ce conseil mis en pratique, donna la victoire aux montagnards.

 

 

 

 

 

 

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