Nouvelle année

 

 

 

 

 

 

par

 

 

 

 

 

 

M. POLNIGZ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vieux aulnes vermoulus les protégeaient tant bien que mal contre les balles. Mais il fallait quitter le bois. On les entoura de toutes parts, excepté du côté de l’ouest, où le soleil d’automne se couchait dans un nuage de sang. Là, leur barrant la retraite, une rivière, que les longues pluies avaient fait déborder, roulait ses flots troubles. Depuis la rive plate, en allant vers le sud, s’étendent des mares et des marécages inaccessibles, tout couverts d’angéliques et de roseaux, parmi lesquels le vent siffle sinistrement. Dans le bois même, le sol défoncé ne permet pas d’approcher de ce côté, et de grandes flaques noires d’eau pourrie miroitent, baignant de vieilles racines d’aulnes qui se dressent vers le ciel. Au-dessus de tout, des tourbillons de nuages d’un gris sale, de plus en plus épais, çà et là colorés d’un rose roussâtre par les rayons d’un soleil couchant qui percent les aulnes.

Les balles sifflent. On les a déjà délogés du village, dont les dernières chaumières touchent la forêt. Quelques-uns étaient tombés en cet endroit. Dans une masure, six des nôtres, coupés du détachement, se défendaient avec opiniâtreté, refusant de se rendre. L’ennemi fit flamber le chaume de l’habitation voisine, et, lorsque la flamme eut envahi la cabane qui servait de forteresse aux braves, le capitaine moscovite s’avança insolent ; d’une voix menaçante, il leur ordonnait de sortir et de déposer les armes. Pour toute réponse, il reçut trois coups de feu qui le couchèrent à terre comme un tronc d’arbre. La chaumière brûla et avec elle les six hommes.

La fumée de l’incendie, portée par le vent, se traînait sur la lisière du bois, à travers les prés et les champs, bien loin vers l’est, dans la direction où une zone d’un violet foncé marquait à l’horizon la limite de la grande forêt (puszcza). Cette fumée cependant semblait se reposer dans les prairies, comme si elle hésitait à continuer sa route ; elle retombait et se relevait sans cesse, et elle paraissait s’infiltrer doucement à travers les aulnes et les arbustes, qui fermaient le bois du côté de la campagne.

Derrière ces arbres, derrière cette fumée scintillaient çà et là les baïonnettes russes, crépitaient les coups de feu dirigés sur l’aulnaie. La fusillade se rapprochait de plus en plus. Et de ces baïonnettes, il y en avait, non pas deux, non pas dix, mais trente fois autant que des nôtres.

Les balles tombaient dru comme grêle. Les nôtres répondaient de plus en plus rarement ; les cartouches manquaient déjà ; le commandant ordonnait de réserver les dernières.

Pourquoi les réserver ? À quoi serviront-elles ? Pour quel moment les conserver ? Dans une heure, dans deux au plus tard, tout ce petit bois sera au pouvoir de l’ennemi. Et celui qui n’aura pas été tué par une balle ou lardé de coups de baïonnettes, celui-là, les mains liées derrière le dos, les épaules ensanglantées par la crosse des fusils, ira loin, là-bas, d’où peu reviendront : en Sibérie !

Peu reviennent.... Et cependant M. Anselme en est revenu. Une balle, dans ce combat, lui avait fracassé le bras ; il était déjà désarmé, lorsqu’il fut pris. Un coup de baïonnette, qu’il avait reçu, ne le préserva point d’une sollicitude vigilante à l’hôpital militaire, où l’on voulait guérir ses blessures, pour ensuite l’interroger, le sonder... et le fusiller.

On le guérit, el, chose étrange, on ne le fusilla point.

Il n’avait pas été pris les armes à la main ; ce fui son salut. Il tenait, non pas une arme, mais un drapeau avec l’Aigle blanche, le Cavalier et l’Archange d’un côté, la Vierge de Częstochowa de l’autre. Il l’avait saisi, alors que le porte-enseigne était tombé, et saisi de la main gauche, car déjà la droite était brisée par une balle russe ; il le leva bien haut, aussi haut qu’il put, et courut au-devant de ceux qui avaient survécu dans le bois et qui tentèrent une trouée après la mort héroïque de leur chef. Il n’y avait plus de commandement : il s’agissait tout simplement de traverser la pluie de balles et d’atteindre la grande forêt, qui, au loin, là-bas, était marquée à l’horizon par une large ceinture d’un bleu noir.

Il n’avait pas été pris les armes à la main et c’est ce qui l’avait sauvé de la mort. Le général s’empara de cet argument devant le conseil de guerre, pour le sauver. Quel intérêt donc le poussait ?

Voulait-on le sonder ? Voulait-on qu’il livrât les noms de ses coaccusés ? Peut-être. Mais ce n’est pas ce qui le sauva.

Peut-être a-t-il trahi et acheté sa vie au prix d’un opprobre ? Jamais ! Sous les coups du knout, il avait serré les dents à se faire saigner les gencives et n’avait pas prononcé une parole. En prison, quand il était affamé, on lui proposait des repas succulents, mais on le nourrissait de harengs saurs et on ne lui permettait pas de boire ; cependant il ne demanda jamais d’eau. Le garde-chiourme avait reçu ordre de ne pas le laisser dormir la nuit, et, chaque fois que, assis sur son grabat, il inclinait la tête sur sa poitrine et que ses paupières se fermaient d’elles-mêmes, on venait l’arracher à son sommeil, on venait lui dire : « Ne dors pas, parle ! » Il ne parla point, mais il souhaitait la mort comme une délivrance.

Mais ce n’étaient pas là les plus cruelles souffrances. Il en existait de plus terribles. Il avait une femme et un fils de sept ans, une femme aimée plus que la vie, un fils chéri peut-être encore davantage.

Les juges compatissants lui parlaient souvent de cet enfant et de cette épouse. « Tu ne parles pas, mon ami, disaient-ils, hé bien ! elle parlera. Tu as dû conter bien des choses à ta belle colombe, – elle nous les contera. Quand on a une chair tendre comme ça et blanche et transparente comme l’albâtre, on jase, je le jure 1 ! D’une façon ou d’une autre, elle parlera ! Elle parlera sous le knout. Quel plaisir de frapper ce corps si blanc ! »

Mais on ne lui infligea pas le supplice du knout et elle ne dit rien.

Qu’aurait-elle dit d’ailleurs ? Parler de lui, mais ne savaient-ils pas tout ! Ils l’avaient pris le drapeau à la main à la tête de son détachement. En tombant, il criait : « Vive la Pologne ! » Qu’aurait-elle pu dire de plus ? Il ne lui avait pas confié les secrets de la conspiration. Elle ne savait rien, elle savait seulement être aimée plus que la vie, vénérée comme une sainte, mais que la Pologne l’était cent fois plus encore.

Elle ne savait rien, si ce n’est qu’elle aussi l’aimait d’un amour sans fin et qu’elle était capable de tous les sacrifices pour le sauver. On la fit venir à l’instruction, on l’interrogea, mais elle ne laissa rien voir, sinon son amour. Et c’était un de ces types de Polonaises, qui, plus le malheur et la douleur les accablent, plus elles sont belles. Elle était adorablement belle.

Le général qui l’interrogeait était doué d’un grand sens esthétique et possédait le goût d’un homme réellement civilisé. Il prit pitié d’elle et lui dit :

« Votre mari sera fusillé, et, s’il ne l’est pas, il ira en Sibérie. D ?une manière ou d’une autre, vous serez libre, madame, et, selon nos lois, vous pourrez vous remarier. »

Il savait qu’elle voulait sauver son mari à tout prix. Aussi lui dit-il de sa voix douce, traînante, chantonnante :

« On ne le fusillera pas, parole de général ! Je lui laisserai la vie, mais en échange, madame, vous me donnerez la vôtre et vous deviendrez mienne. Je suis fou de vous ! Voyons, ne craignez rien ! Vous êtes en mon pouvoir et je pourrais faire de vous ce qui me plairait, mais je ne veux pas vous aimer comme les autres femmes, je désire vous respecter et vous avoir comme épouse, honorablement. Lui parti pour la Sibérie, je vous demanderai poliment voire main... vous devez m’appartenir d’une façon ou d’une autre. »

Elle le regardait de ses grands yeux terrifiés, incapable d’articuler une parole.

Et il continua doucement, flegmatiquement :

« Je vous aimerai, ma chère dame, d’un amour que votre mari n’a même jamais rêvé. Vous l’oublierez, ma chère dame, du jour où vous m’appartiendrez. Vous l’aimez encore maintenant, hé bien ! je le sauverai, malgré toutes les difficultés, et il ira en Sibérie.... Hé bien ! qu’il y vive cent ans, il ne pourra plus s’insurger contre le tsar. Voyons ! Dois-je le sauver ? »

Elle se taisait.

« Voyons, dites ce que vous voudrez, madame, mais décidez-vous promptement ; le procès se termine aujourd’hui, l’arrêt sera rendu aussitôt. C’est à choisir. Si vous dites : non, je ne veux pas de vous, – c’est comme si vous le fusilliez vous-même. Vous pouvez alors, Madame, lui dire adieu. »

Comme réveillée d’un cauchemar, elle eut un soubresaut. Ses lèvres tremblaient, elle voulait dire quelque chose de terrible, répéter ce mot effrayant du russe : adieu ! Plutôt la mort que la honte ! elle, le trahir ! elle !... adieu !

Adieu ! murmura-t-elle involontairement, sans conscience.

Le Moscovite devint furieux. Le sang lui monta à la tête. Du poing, il frappait sur la table, comme s’il enfonçait les clous du cercueil.

« Eh ! bien, est-ce oui ? Voyons ! est-ce oui ou non ? Mais, madame, vous pouvez dire adieu à votre fils Ladislas ; il s’en ira au loin à l’École des cadets ; il ne deviendra pas ainsi un insurgé, et vous ne le reverrez plus jamais, madame ! »

Une douleur atroce serra le cœur de la mère. La torture avait dépassé toutes limites. Elle se mit à sangloter, s’agenouilla, en serrant dans ses bras les jambes du général.

« Eh ! bien, vous le voyez, madame, j’ai pitié de vous. J’ai bon cœur, moi ! et je vous aime. Et, Dieu m’est témoin ! j’aime aussi votre fils. Je sauverai sa fortune et j’y ajouterai la mienne. Ce sera un homme heureux, mais promettez-moi que vous m’appartiendrez. Je vous parle doucement, mais soyez vous-même raisonnable ; sinon, j’ordonne immédiatement de fusiller votre mari et d’emporter au loin votre Wladek 2. Donnez-moi votre parole d’honnête femme. Je n’en dis plus davantage. Voyons ! votre promesse ! »

Elle promit....

Mais elle ne pensait pas tenir. Elle voulait seulement, au moyen d’un parjure, sauver la vie de son mari et empêcher que son fils ne devînt moscovite.

Elle sauva la vie de son mari. On l’exila en Sibérie. Le général ne lui permit pas de faire ses adieux. On l’expédia à la hâte.

Le général de réclamer alors ses droits. Il la menaçait de faire revenir son mari, de recommencer l’enquête, l’affaire n’ayant été, disait-il, éclaircie que depuis son départ. La malheureuse savait d’ailleurs que Wladek pouvait lui être arraché d’un moment à l’autre. Elle tint sa promesse. Elle devint madame la générale. Elle avait voulu, par sa honte et sa torture, sauver tout au moins son fils, afin qu’on n’en fît pas un ennemi de sa propre patrie.

Elle devint madame la générale.

Elle écrivit à son mari, en Sibérie, pour quels motifs... et chaque mot de sa lettre révélait tout un monde de souffrances...

Et le hasard fit qu’elle écrivit cette lettre juste le dernier jour de l’année mémorable, peut-être par le hasard seul, car c’était en même temps le jour anniversaire de la naissance de son fils. Et cette lettre se terminait en ces termes :

« Mon très cher et unique ami ! chaque instant de ma vie est pour moi le plus cruel des supplices. Puissé-je expier ainsi le lourd péché de parjure que j’ai commis pour te sauver de la mort, et Wladek... de quelque chose de pire encore. C’est aujourd’hui le nouvel an. Je désire ardemment que ce soit ma dernière année. Et cependant je sais que je n’ai pas le droit de mourir maintenant. Je dois élever mon fils en homme digne de toi, mon mari, en fidèle fils de la Pologne. Oh ! comme je vous aime tous deux de toute la force de mon âme, de toutes les tortures de mon cœur ! Ô mon très cher ami ! notre destinée est affreuse, mais toi ne perds pas courage ! Tu reviendras un jour ; tu ne me trouveras plus, mais tu trouveras un Polonais dans ton fils et tu verras beaucoup d’autres jeunes gens semblables à lui ; alors commencera pour la Pologne la véritable nouvelle année ! Te souvient-il, mon ami, comme nous avons toujours fêté joyeusement ce jour de l’an ? À ce souvenir, mon cœur éclate de douleur. Il n’y a plus et il n’y aura plus jamais pour moi de nouvelle année, mais toujours le même désespoir et des souffrances de plus en plus atroces. Je ne demande plus à Dieu qu’une seule chose : puisse-t-il donner à la Pologne une nouvelle année ! Les paroles me manquent pour l’exprimer combien je souffre en écrivant celle lettre. Celle douleur, qui me déchire l’âme, ne se calmera même pas au tombeau... à moins qu’un jour vous veniez tous deux, mes chéris, toi et Wladek, sur ma tombe, pour me réveiller de mon cauchemar et m’annoncer qu’elle est enfin venue, la nouvelle année ! »

 

*

*     *

 

Les années passent vite.

Un quart de siècle s’était donc écoulé depuis ce jour. Le vieillard à cheveux blancs et décrépit revint de Sibérie : la grâce du tsar lui avait permis de rentrer dans sa patrie.

Le général et sa femme ne sont plus de ce monde. Elle était morte quelques mois après son mariage orthodoxe ; lui, depuis peu d’années. Il faut reconnaître que, bien qu’à sa manière, ce Moscovite aimait sincèrement cette Polonaise. Il souffrait de la voir si malheureuse, et, lors de sa mort, il fut pris d’un tel désespoir qu’il faillit se suicider.

Il vénérait sa sainte mémoire. Il veillait avec sollicitude sur son fils, comme sur son propre enfant. Il s’efforçait de l’élever de son mieux et de lui assurer tout ce qui, à ses yeux, constituait le bonheur : le bien-être et une carrière ; Il en fit un serviteur du tsar à l’École militaire.

Ladislas était intelligent, hardi, vaillant et, de plus, extrêmement sympathique. Il obtint un avancement rapide. Mais l’école et le service militaire effacèrent dans son âme le souvenir de ses parents et de sa patrie. Cependant il vénérait la mémoire de sa mère ; même celle de son père, qui était presque mort pour lui. Il regrettait seulement que son père se fût jadis insurgé contre le tsar.

« C’est dommage ! » disait-il, chaque fois que quelqu’un effleurait ce sujet.

Il était déjà capitaine d’état-major et de nombreuses décorations ornaient sa poitrine. Une superbe carrière s’ouvrait devant lui.

Il n’oublia pas le polonais, mais il le parlait à la russe. Il venait deux fois par an passer quelques jours à Varsovie ; mais il vivait dans un cercle d’officiers.

À son retour d’exil, le père désira voir son fils le plus tôt possible ; mais des devoirs professionnels ne permirent pas à celui-ci de quitter Pétersbourg.

« Reviens dans ton pays, lui écrivait son père, enlève tes galons et tes épaulettes ; souviens-loi que tu es Polonais. »

À quoi il répondit :

« Cher père, je ne l’ai pas oublié ; mais pourquoi abandonner une carrière qui s’annonce si belle ? »

Le vieillard pleura des larmes de sang. Il souffrait cruellement, et tout ce qu’il avait enduré jusqu’à ce jour lui paraissait insignifiant à côté de cette souffrance.

Il tomba gravement malade.

En réponse à cette lettre de son fils, il lui envoya la lettre d’adieu de sa mère, écrite un jour de l’an.

Ladislas vit pour la première fois l’écriture de sa mère. Il la pressa avec respect contre ses lèvres, il s’enferma dans sa chambre et se mit à la lire.

Ce qu’il lut fut pour lui comme une révélation, tout un monde nouveau. Il n’avait pas su jusqu’à ce moment la cause du second mariage de sa mère, il ne connaissait pas la souffrance qui l’avait précipitée au tombeau. Il lut, et ses larmes, comme des perles, tombaient sur le papier.

Il ne ferma pas l’œil de la nuit ; il lut et relut la lettre pour la centième fois.

Quelques jours après, il réussit à obtenir un congé. Il partit pour la Pologne ; c’était dans les derniers jours de décembre.

La veille du nouvel an, assez tard dans la soirée, il arrive chez son père.

Au seuil de la porte, le domestique, à la vue de l’officier, recula effrayé. Le capitaine entra dans la chambre sans se faire annoncer. Le vieillard, sombre et pensif, était assis dans un fauteuil ; sur son visage on pouvait lire les traces des souffrances passées, et la plus cruelle de toutes, celle qui en ce moment lui déchirait le cœur. Il était entouré de quelques vieux compagnons et amis. Leurs figures aussi reflétaient leurs sentiments.

C’était la première fois de sa vie que Ladislas se trouvait en pareille société. À la vue du capitaine russe en uniforme constellé de décorations, les vieillards s’écartent comme si chacun d’eux craignait de toucher à ce costume.

Le capitaine les regarde tous ; sans réfléchir un instant, il devine lequel d’eux est son père. Il se jette à genoux devant lui, et, baisant sa main pendante, il dit simplement ces mots :

« Ô mon père ! »

Le vieillard, d’un regard froid et digne, le toise des pieds à la tête et répond :

« Ah !... c’est toi ? »

Mais le capitaine ressent dans cette voix froide et dans ces paroles, en apparence indifférentes, toute la douleur exprimée dans la lettre de sa mère.

« C’est la nouvelle année, mon père, » s’écrie-t-il, les larmes dans la voix.

On ne le comprend point. Il se lève alors de toute sa hauteur, il regarde étonné ces visages à grandes moustaches de vieillards, dont la physionomie trahissait quelque chose comme la crainte ou la répulsion. Ils plongent sur lui un regard sévère et froid ; ils semblent ne voir que sa poitrine couverte de décorations.

Alors les yeux de Ladislas s’allument ; d’une main fébrile il saisit et arrache toutes ses croix.

Puis il s’agenouille et se jette dans les bras ouverts de son père.

La figure du vieillard s’illumine et il embrasse la tête de son fils dans une étreinte cordiale, s’écriant d’une voix forte :

« Nouvelle année ! C’est la nouvelle année ! »

 

 

M. POLNIGZ.

 

(Trad. par F. T.)

 

Paru dans le Bulletin polonais en 1890.

 

 

 

 



1 Jej Bohu, m. à m. : je jure sur Dieu.

2 Diminutif de Ladislas.

 

 

 

 

 

 

 

 

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