La femme
Créature au cœur bon, que Dieu mit sur la terre
Pour être unie à l’homme et vivre à son côté,
Compagne aimable et douce, au foyer solitaire
Tu portes le bonheur, le charme et la gaîté.
En toi tout est candeur, tout est grâce et mystère ;
Ta tâche est noble et sainte et ton nom respecté ;
Devant ton dévouement le jaloux doit se taire,
Tu choisis pour devise : Amour et charité !
Ton regard nous console, et par un doux sourire
Tu calmes les tourments de l’époux qui soupire,
À son cœur éprouvé tu sais rendre l’espoir ;
Sous tes divers aspects je t’admire !... Humble fille,
Ou vertueuse épouse, ou mère de famille,
T’aimer, te vénérer, pour l’homme est un devoir.
A. de MEUNYNCK.
Recueilli dans Poésies de l’Académie
des muses santones, 11e volume, 1888.