Reine du foyer

 

 

À toi mon premier chant et mon premier sourire,

Toi qui, par l’art d’aimer, m’enseignas l’art d’écrire !

 

À toi mon verbe clair, mon cri passionné,

Flamme vive et féconde, amour dont je suis né !

 

À toi mon psaume, à toi ma lyre enchanteresse !

De ta voix c’est l’écho, maternelle tendresse !

 

Chef-d’œuvre de vaillance, écrin de pureté,

Beau livre enluminé d’images de bonté !

 

Éloquente leçon et vivant sacrifice,

Archétype du bien, sans dol, sans artifice !

 

Exemplaire sacré de droiture et d’honneur,

Guide sûr indiquant la route du bonheur !

 

Modèle si parfait de la bonne souffrance,

Source de volonté, de force et d’endurance !

 

Tu m’as donné la vie et la foi et l’espoir ;

J’ai puisé dans ton sein le culte du devoir.

 

Heureux fils, j’ai goûté d’ineffables ivresses,

En me ressouvenant de tes saintes caresses.

 

Reine, ton diadème aux rubis éclatants,

C’est l’amour, tes sujets sont tes joyeux enfants !

 

Mère, ce nom béni est ton titre de gloire,

Nom gravé dans ma chair ainsi qu’en ma mémoire !

 

Ô mère vénérée, à toi tous mes amours !

À toi mon pur hommage, ô cause de mes jours !

 

 

 

Joseph-Delvida POIRIER,

Paroles de paix, 1942.

 

 

 

 

 

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